vendredi 16 décembre 2016


Communiquer avec le petit peuple 

Allez dans la nature, et appelez les êtres de la nature qui se trouvent dans les parages; vous pouvez le faire mentalement. Ordonnez que l'un d'entre eux se tienne devant vous, et passez lentement votre main pour essayer de cerner ses contours.
Vous pouvez ressentir de la chaleur, des picotements, ou d'autres stimuli qui feront arrêter votre main à un endroit précis; recommencez à un autre endroit, jusqu'à-ce que vous ayez une idée de la taille et de la forme de l'être qui est là.
Si vous ne ressentez pas grand-chose la première fois, persévérez et vous finirez par y arriver.

Ensuite, désignez un endroit où l'être devra se tenir si ses réponses sont "oui", et un autre endroit pour les réponses "non". Il ne vous reste plus qu'à poser des questions, formulées de façon que l'on puisse y répondre juste par l'affirmative ou la négative.Tatez chaque fois les 2 endroits de façon à savoir avec certitude si l'être de la nature s'est mis à l'endroit du "oui" ou du "non". Il y a des réponses qu'il ne pourra fournir, équivalent à "peut-être", "je ne sais pas", "je ne peux pas répondre", "presque", "un peu", etc... Vous pouvez désigner un autre endroit pour les questions auxquelles il ne peut répondre ni par "oui", ni par "non".

Exemples de questions (car on est souvent désemparé au début, ne sachant quoi demander):
- Es-tu un esprit de la nature?
- Es-tu un être de l'eau? du feu? de la terre? de l'air?
- Es-tu masculin? féminin? androgyne?
- Es-tu une fée? un elfe? un gnome? un troll? un lutin? une nymphe? etc...
- Tes vêtements sont-ils bleu? rouge? vert? jaune? orange? violet? etc...
- As-tu besoin de quelque chose?
- As-tu quelque chose de spécial à me dire?
- Tu veux me dire quelque chose à propos du lieu? de moi? de toi?
- Veux-tu m'accompagner? rester là?

Avec l'habitude vous laisserez libre cours à votre imagination et à votre curiosité pour trouver des questions passionnantes qui vous en apprendront plus sur cet univers méconnu.
Attention! Le mental, ou d'autres facteurs, peuvent interférer dans la perception des réponses. Mieux vaut faire répéter quelque chose en reformulant différemment la question et faire des recoupements, que se tromper sur la réponse de l'être et faire circuler des informations erronées.
Que cela n'entame pas votre confiance en vous, car cela comme le reste est question d'entraînement, et plus vous communiquerez, plus vous aurez des réponses fiables.

Bonne découverte!

jeudi 8 décembre 2016

la magie verte ""SAULE """



Botanique
Arbre de lumière préférant les sols légers frais et humides, le Saule supporte le gel et les inondations.
Sa hauteur peut atteindre 25 m. Son âge 120 ans.
Le Saule pleureur des parcs romantiques a été importé de Chine en 1692.

Usages
LE BOIS est tendre, léger, peu durable et peu résistant. Il brûle en dégageant une forte chaleur. Utilisé en caisserie, sculpture, sabots, bateaux légers... C'est le bois traditionnel des battes de cricket.

PHARMACOLOGIE : Sédatif et fébrifuge, tonique pour le système digestif, ses vertus sont connues depuis de millénaires (Mésopotamie). L'aspirine est synthétisée à partir de ses principes actifs.


Symboles /mythes/légendes
Le Saule est l’arbre de la Lune, de la Femme, et de l’Eau.


Pour les Grecs anciens, il est l’Arbre auquel était suspendu le berceau de Zeus sous la surveillance de sa nourrice Itéa (Itéa signifie "le Saule").
Il est également associé à Hécate la sorcière, Circé la magicienne, Héra et Perséphone, toutes représentantes de la mort de la triple déesse Lune.


En Lituanie, Blinda, déesse de la fécondité, fut métamorphosée en Saule.


En Extrême Orient, directement lié au fait qu’un rameau de Saule planté en terre renaît à la vie, il est le symbole de l’immortalité.
La cité des Saules, le Mou-yang-tchen, en Chine, est le lieu même de l’immortalité.
A Lhassa, au Tibet, le sanctuaire principal est au milieu d’une plantation de Saules. Cet arbre est l’Arbre de Vie ou l’Arbre central. On sait que Lao Tseu méditait à l’ombre de son feuillage où il fonda le Taoïsme et y rencontra Confucius, au Ve siècle av. J.C.


Le Saule est l’arbre de Yahvé pour les Juifs ; lors de la fête des Tabernacles, ils vivent sous des tentes du feuillage de cet arbre.


En anglais deux mots désignent le Saule : Willow ou Withe, alors que l’osier se dit Wicker. La même racine se retrouve dans le mot Witch, la sorcière. C’est avec un brin d’osier que les sorcières nouaient les ramilles de Bouleau de leur balai au manche de Frêne.


Le Saule pleureur était, pour les romantiques, l’Arbre de la mélancolie et du souvenir nostalgique.


Curiosités diverses.
Au Moyen âge, l’écorce de Saule était le remède souverain contre "les ardeurs sexuelles excessives". Ses propriétés calmantes, avérées de nos jours, le font utiliser comme sédatif.
En Bretagne on pouvait prédire la date de sa mort en posant une croix de deux brins de Saule sur la surface de l’eau d’une source sacrée. Si la croix flottait, la mort était prochaine, si elle coulait rapidement, la vie serait encore longue.